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Gabon-Angola : La diplomatie pernicieuse de Verissimo !

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale vient de rajouter une couche à la déstabilisation de la transition politique du Gabon, dont il s’est lancé depuis l’arrivée au pouvoir du CTRI. En transformant une affaire privée en une affaire d’Etat.

 Il n’avait certainement pas encore digéré son échec sur le maintien du siège de la CEEAC à Libreville, tel que cela avait été décidé lors du dernier sommet de l’institution sous régionale tenue récemment à Djibolo, en Guinée équatoriale. Comme pour pousser les chefs d’Etats à revoir cette décision, 5 hommes en treillis auraient fait irruption à son domicile de Libreville pour menacer l’actuel président de la Commission de la CEEAC qui était accompagné, selon lui, par son assistant. Selon le journal L’Union du lundi 22 janvier dernier, il s’agit d’un banal fait divers.

En effet, selon le quotidien gabonais, 5 hommes en treillis serait partis à l’ancien domicile de Gilberto da Piedade Verissimo, à la demande du propriétaire de la maison visitée qui aurait appris que la maison qu’il a héritée de son défunt père, serait désormais vide, sans préalablement avoir été informé. Sur place, selon notre confrère, les visiteurs en treillis auraient trouvé comme seul effet,  un matelas posé à même le sol.

Mais pendant ce temps, l’information livrée par M. Verissimo avait déjà fait la une des médias étrangers, notamment angolais. Du coup, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Angola au Gabon a été rappelé.

Il faut dire que depuis l’arrivée au pouvoir du CTRI, le président Verissimo et son pays l’Angola sont dans tous leurs états. Sur le plan sécuritaire, il est le seul Ambassadeur parmi les plus grandes représentations diplomatiques qu’accueille le pays à être en insécurité. Au point que lui et son président, affichent une attitude discourtoise envers les nouvelles autorités gabonaises, lesquelles sont reçues par les plus hautes instances du monde.

Une attitude curieuse qui laisse croire qu’entre l’Angola et l’ancien régime, il y aurait eu des deals douteux et répréhensibles.

Et si le Gabon décidait de se retirer de la CEEAC qui obère ses finances qui auraient pu s’occuper du quotidien de ses populations ? Grand pourvoyeur d’argent au sein de cette institution, le Gabon est en règle financièrement jusqu’en 2025, voire une partie de 2026. Il abrite le siège de cette institution sous régionale depuis sa création en 1983. En attaquant systématiquement ce pays, l’Angola lui seul peut-il tenir la CEEAC, si le Gabon décidait de partir de cette institution ?

 

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