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CNOU| Des gros budgets, pour des campus et restaurants en piteux état

En deux ans, c’est-à-dire, 2022 et 2023, le Centre national des œuvres universitaires a bénéficié d’une enveloppe de plus de 10 milliards, soit 3,5 milliards en 2022 et 6,8 milliards en 2023. Mais l’entité chargée du bien-être des universitaires et grandes écoles, n’a pu réaliser des résultats probants. A preuve, les campus et autres restaurants de l’Université Omar Bongo, en passant par l’Université des sciences de la santé et de l’Université de sciences et techniques de Masuku, entre autres, sont toujours dans un piteux état.

Dans ces universités et autres grandes écoles, le décor est alarmant. Les campus, tout comme les restaurants, sont en très mauvais état. S’agissant de la restructuration de ces infrastructures, à ce jour, seuls les restaurants ont pu rouvrir les portes. Mais pour quelles conditions ? Des sources dignes de foi, font état des repas servis à une poignée d’ étudiants. C’est le cas au restaurant de l’Université Omar Bongo, où, au lieu de servir prêt de 5000 repas, là-bas, le Centre national des œuvres universitaires, ne peut que servir 1000 plats aux étudiants. Même décor à l’USTM, où seuls 400 plats sont servis, au lieu de 2000, pour ne citer que ces deux temples du savoir du pays. Quid des autres étudiants ?

Pourtant ce ne sont pas les moyens qui ont manqué pour remettre les choses dans l’ordre au CNOU. A preuve, la gestion de cette administration est passée au crible de la Task force, laquelle a mis en lumière un scandale de 30 milliards de Fcfa.

10 milliards perçus en deux ans   

Ces deux dernières années, c’est-à dire 2022 et 2023, l’entité sous tutelle technique du ministère de l’Enseignement supérieur a bénéficié plus de 10 milliards pour son fonctionnement et autres investissements. Mais constat fait sur le terrain, rien n’a été fait. Où sont donc passées ces enveloppes ?

Sauf qu’une telle gabegie a pour conséquence, la difficulté pour les étudiants de loger. Lors de son dernier Conseil d’administration, le ministre de l’Enseignement supérieur avait fait un constat amer. Pour Hervé Ndoume Essingone « Aujourd’hui de la question de l’hébergement de nos étudiants qui est conditionnée pour l’USTM ou pour l’USS par la réhabilitation des campus or nous savons que les campus jouent un rôle social extrêmement important dans la vie de l’étudiant. « … » Or ces deux campus sont aujourd’hui fermés. Celui de l’UOB a bénéficié d’une réhabilitation, mais faute d’équipement, il n’est pas fonctionnel. Donc aujourd’hui le CNOU est confronté à cette difficulté ne pouvant pas assurer sa mission ».

Une épine au pied des autorités de la transition.

 

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