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Angola-Gabon| Libreville a rappelé son ambassadeur

Les relations entre Libreville et Luanda ne sont plus au beau fixe. Raison de cette situation, le coup de libération ayant provoqué la chute d’Ali Bongo. Depuis lors, les tensions entre l’Angola et le Gabon se sont dégradées. Cette atmosphère s’est accentuée à Djibloho en Guinée-Équatoriale, lors du cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC.

Le sommet des chefs d’Etat de la CEEAC, ne s’est pas déroulé comme le souhaitaient les autorités de la transition. De ce sommet, l’on retient que celui-ci a maintenu la suspension du Gabon des instances de cette organisation de la sous-région. Bien que le pays d’Oligui Nguema garde le siège de l’organisation à Libreville.

Le 15 décembre dernier à Djibloho en Guinée-Équatoriale, lors du cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, João Manuel Gonçalves Lourenço, le président de l’Angola, n’a pas été tendre au sujet du Gabon. L’homme aurait effectué le déplacement de Djibloho pour appuyer spécialement le maintien de la suspension du Gabon des instances de la CEEAC. Il n’a d’ailleurs pas perdu le temps pour reprendre son avion, 2 heures avant la fin du sommet.

Un comportement, ajouté à celui de l’ambassadeur de l’Angola au Gabon qui refuse jusqu’à ce jour de reconnaître le nouveau pouvoir de Libreville. Dans sa lettre, le ministre des Affaires étrangères gabonais a rappelé son ambassadeur plénipotentiaire « pour consultations », selon notre confrère Gabonreview, qui a consulté la copie.
Toujours selon notre confrère, tout serait parti de l’absence des autorités de la transition, lors de la cérémonie du 48e anniversaire de l’Indépendance de l’Angola à Libreville, le 10 novembre dernier. Et l’absence du portrait du nouvel homme de Libreville.
Le 05 septembre dernier, au lendemain du coup d’Etat, le président de la commission de la CEEAC, l’Angolais, Gilberto da Piedade Verissimo avait condamné le coup d’Etat militaire, ayant provoqué la chute de l’ancien pouvoir de Libreville.

Tout porte à croire que dans cette « crise » entre le Gabon et la Ceeac, l’Angola sur lequel s’appuie d’autres pays qui voient en l’avènement du CTRI à la tête du Gabon, comme une révolution dans un espace Ceeac dont les successions dynastiques au sommet des états sont dans les plans de certains dirigeants de la sous-région.

 

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