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Mairie de Libreville| quand les vieux démons refont surface

Nommé à la tête de la mairie de Libreville, en qualité de délégué spécial de la commune de Libreville, le général Judes Ibrahim Rapontchombo, semble être déjà embrigadé par certaines personnalités de l’institution. Toute chose qui n’augure rien de bon, sur les rapports entre l’actuel édile et les partenaires sociaux. Lesquels menacent de faire sauter le couvercle.   

Ayant décidé de freiner son mouvement de grève, pour laisser le temps aux nouvelles autorités municipales, la Coalition des syndicats de la mairie de Libreville, Fal-Sylaml, semble être déjà déçue des deux premiers mois du délégué provincial de la commune de Libreville Judes Ibrahim Rapontchombo. Le lundi 08 novembre prochain, la coalition réunit tous ses adhérents, dans les jardins de la mairie de Libreville, dans le cadre d’une assemblée générale.

Selon des sources bien introduites, cette rencontre a pour ambition ; d’abord d’informer les agents municipaux sur les différentes démarches entreprises avec les nouvelles autorités municipales, mais aussi, demander la conduite à tenir au sujet du mouvement de grève qui est toujours d’actualité.

Il faut dire qu’à la mairie de Libreville, si beaucoup ont vu l’initiative du délégué spécial de rencontrer les partenaires sociaux, deux fois depuis son arrivée, pour certains, sa proximité avec certains cadres de la mairie de Libreville, dont le secrétaire général Hans Emery Fabrice Dickrado et le 4e maire adjoint, de la commune de Libreville Edouard Nziengui, est mal perçue. Aux dires des agents, les deux personnalités citées seraient à l’origine de plusieurs maux qui minent la maison municipale. Avec la mairesse sortante, toujours selon les agents, ils ont œuvré pour une forte présence des fonctionnaires et agents du privé à la mairie de Libreville. Hans Emery Fabrice Dickrado est également reconnu comme celui qui a procédé aux menaces et autres intimidations vis-à-vis des agents.

A côté de ce point, il y a celui sur les revendications du personnel. « Nous sommes dans une période exceptionnelle. En principe en temps normal, la période est prévue pour le vote du budget municipal, par les conseillers municipaux. Vu l’état actuel des choses, il est souvent recommandé de reconduire le précédent budget. Sauf que celui-ci, n’a pas pris en compte nos revendications, toute chose qui pourrait occasionner un retard considérable sur l’avancement de nos revendications » explique un agent.

Ce n’est pas tout. En principe, en qualité de délégué spécial de la mairie de Libreville, Judes Ibrahim Rapontchombo, devrait procéder au renouvellement de certains postes, dont les occupants ont porté préjudice aux agents. Mais selon des sources à la mairie de Libreville, ce sujet n’est pas d’actualité. Le délégué spécial se penche sur une décision de l’Anavea, de suspendre les nominations. Or, indique un agent, l’Anevea a été dissoute. « Ce qui  nous laisse penser  que nos malheurs ne prendront pas fin maintenant », s’offusque notre interlocuteur.

Pour rappel, les agents municipaux revendiquent; le « départ des  fonctionnaires, la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de la commission administrative paritaire, tenues du 12 novembre 2021 au 24 janvier 2022 ; la mise en solde des agents recrutés depuis plusieurs années, le paiement de tous les droits des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite ; le paiement aux ayant-droits des derniers agents décédés, l’application de la nouvelle grille de rémunération et la revalorisation du point d’indice, ainsi que la suppression des sursalaires et de tous les avantages indus accordés à certains capricieux de notre administration ».

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