Deux victoires ont suffi à l’équipe nationale du Gabon, dans la longue série des éliminatoires de la coupe du monde 2026, pour que les mêmes thureferaires remettent ça. Une réception forcée (?) au palais rénovation.
Dimanche dernier, les Panthères du Gabon ont croisé le fer contre leurs homologues du Burundi à Dar es Salam, capitale économique et ancienne capitale de la Tanzanie. Là-bas, les poulains du coach Thierry Mouyama ont battu le Burundi par 1-2. C’était dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires Afrique de la coupe du monde de football qui va se jouer en 2026 au Canada, aux USA et au Mexique.
Une victoire qui est venue s’ajouter à celle de la première journée de cette compétition qui a vu le Gabon battre le Kenya à Franceville, dans le sud-est du Gabon. Du coup, dans la confusion des médaillés d’un récent tournoi de taekwondo à Dakar, deux réceptions ont été improvisées au Palais.
Que les athlètes gabonais qui ont fait l’honneur du pays en remportant les médailles à une compétition continentale soient reçus par les plus hautes autorités du pays, cela peut se comprendre. Mieux, c’est une manière de les encourager et de les remercier d’avoir bien accompli leur devoir d’ambassadeurs du Gabon. Mais de là à recevoir une équipe pour n’avoir gagné que deux matchs sur dix, cela laisse circonspect et interroge sur l’opportunité d’une telle cérémonie.
En battant le Kenya et le Burundi, on ne peut pas dire que le Gabon a réalisé un exploit. Le Gabon 88ème, a battu le Kenya 102 ème et le Burundi 142 ème dans le classement Fifa.
De plus, il reste huit matchs à jouer dont deux avec l’équipe la plus compétitive du groupe : la Côte-d’Ivoire qui, en deux matchs a marqué 11 buts sans en avoir encaissé.
Cette réception de l’équipe nationale de football à la présidence de la République ressemble à ce fameux accueil en fanfare des Panthères du Gabon éliminées en huitièmes, lors de la dernière coupe d’Afrique des nations jouée au Cameroun en 2022. Alors qu’au même moment, la Guinée Équatoriale voisine atteignait les demies finales de la même compétition.
Une réception qui voulait masquer la terrible odyssée des Panthères au Cameroun, où les deux des meilleurs atouts des Panthères ont été accusés de tous les noms d’oiseaux sans en apporter une preuve. Accusés d’être atteints du COVID-19, les deux joueurs gabonais : Pierre Emerick Aubameyang et Mario Lemina ont été déclarés négatifs après ses examens effectués par leurs différents clubs. Un autre scandale devait aussi être brouillé : celui lié à la vague d’arrestations des présumés coupables de la pédophilie dans le milieu du football gabonais.
