A moins de deux mois de sa prise de pouvoir, le général de Brigade, l’actuel président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé le lundi 23 octobre à la radiation du frère cadet d’Ali Bongo de la Garde République. Le lieutenant-colonel Frédéric Bongo, ayant pour matricule solde 604688T, a été révoqué pour des « fautes contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux » entre autres.
Frédéric Bongo, était-il un caillou dans la chaussure de l’actuel président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema ? Ce lundi 23 octobre, le patron du Comité de la transition et la restauration des institutions a pris une décision plutôt surprenante, la radiation des effectifs de Frédéric Bongo, l’ancien patron du Renseignement gabonais et démis frère d’Ali Bongo, de la Garde République. Dans le journal officiel, il est souligné que ce lieutenant-colonel est révoqué pour des « fautes contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux ». Toujours selon le journal officiel, qui s’en tient au décret °0024/PRIMDNICAB-MD-PT, signé par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, le frère du président déchu, est également radié pour des « fautes contre la discipline militaire » des « fautes tendant à soustraire leurs auteurs à leur obligation militaire », et des « manquements aux règles d’exécution de services ». Il s’agit d’une décision prise en application de l’article 168 de l’ordonnance n°007/PR/2010, qui met un terme à la carrière du militaire.
Il faut dire que lors de l’annonce du coup d’Etat au Gabon, ayant conduit la chute de son frère aîné, Frédéric Bono se trouvait en Guadeloupe, avec le judoka Teddy Riner, en vacances. Contre ce coup d’Etat, l’ancien patron des services du renseignement, avait rallié la France urgemment et secoué quelques lobbys, pour interrompre ce coup de force ayant conduit l’armée au pouvoir le 30 août dernier. Cité également dans le coup d’Etat raté de Kelly Ondo, les malheurs de l’homme en treillis avaient débuté lors de l’AVC de son frère aîné, Ali Bongo.
Il avait déjà été exclu de la Garde républicaine, mais avait été reconduit dans les rangs militaires. D’abord en qualité d’attaché militaire à l’ambassade du Gabon en Afrique sud. Puis comme directeur général de l’École nationale de la Gendarmerie.