Comme annoncé par le premier ministre Raymond Ndong et comme inscrit dans la feuille de route du Comité de la transition pour la restauration, durant la période de la transition, il est prévu la tenue d’un dialogue national, ayant pour objectif, la restauration des institutions du pays. Si la date de la tenue de ces assises n’est pas encore officielle, les Gabonais ont pour leur part, jusqu’au 30 novembre prochain pour déposer leurs contributions.
Comme indiqué lors de sa conférence de presse tenue la semaine dernière à Libreville, il aura bel et bien l’organisation d’un dialogue national. Conformément à la charte de la transition remise au gouvernement, cette rencontre doit aboutir à la restauration des institutions du pays. Avant la tenue de ce dialogue, dont la date n’est pas encore officielle, Raymond Ndong Sima avait annoncé dès cette semaine un appel à contributions. Ainsi, a annoncé dans un communiqué publié dans la presse, l’appel à contributions a débuté et doit prendre fin le 30 novembre prochain.
Cet appel à contributions, concerne-« les Gabonais de tout âge, vivant à l’intérieur du territoire national et ceux partis en expatriation ». Cet appel à contribution concerne également les Gabonais vivant dans les villes et les villages, qui désirent prendre part à cette rencontre.
Pour ce faire, ces derniers sont invités à présenter un « diagnostic de la situation générale ou sectorielle du pays et leurs propositions de solutions d’une contribution de dix pages au maximum en 12 caractères, avec un interligne ». Et ces propositions doivent être déposées au ministère de la réforme des Institutions
Il faut dire que dans la feuille de route du gouvernement Raymond Ndong Sima, remise par le président de la transition, on note, six points essentiels, à savoir «la restauration de la stabilité et de la confiance, la réforme institutionnelle et législative, la lutte contre la corruption, le développement durable et économique, l’éducation et la sensibilisation, le dialogue national et la consultation publique ».
Lors de la fin de la transition, avait indiqué Ndong Sima, « l’État doit être ce qu’il aurait dû être, c’est-à-dire un ensemble d’institutions, de décisions, d’actions et d’ambitions qui expriment et servent le seul intérêt national et général ».
Rappelle que ces assises visent à débattre de toutes les questions politiques, économiques et sociales, susceptibles de contribuer à la restauration des institutions et notamment, à la réécriture d’une nouvelle Constitution.