Depuis que le comité pour la transition et la restauration des institutions (CRTI), est à la tête de l’état, la presse gabonaise a les raisons d’espérer à une éclosion certaine. Les premières annonces des nouvelles autorités envers ce secteur en témoignent.
Longtemps sous-estimée, voire professionnellement anéantie, au point d’être réduite à faire dans la propagande, pour exister, la presse gabonaise connait un regain de considération depuis l’avènement du CTRI à la tête du pays.
Dans son discours d’investiture, juste après sa prestation de serment en qualité de président de la transition, Brice Oligui Nguema, a commencé son allocution par : ‘’mesdames et messieurs de la presse« . Une marque de considération indéniable exprimée à une cérémonie solennelle qui démontre que les nouvelles autorités du pays comptent sur la presse dans le vaste chantier des réformes qui sera bientôt engagé.
Entre autres, réécriture d’une nouvelle constitution, refonte d’une nouvelle loi électorale, révision d’acquisition de la nationalité gabonaise, révision sur les procédures d’obtention du foncier, le changement de mentalité… la liste n’est pas exhaustive. Un chantier titanesque qui a besoin d’être relayé par la presse.
Déjà, le 2 septembre dernier, dans le cadre de ses rencontres avec les forces vives de la nation, le président de la transition a reçu les responsables des médias.
Une rencontre qui a permis aux nouvelles autorités de connaître les difficultés ou plutôt le désastre du secteur où tout ou presque manque : insuffisance de matériels de travail, budgets et subventions insignifiants, absence de publicité institutionnelle et commerciale…Le tout dans une précarité qui ne dit pas son nom.
Toute chose qui ne peut susciter des vocations auprès des jeunes.
Junior Akoma
