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Ministère des Affaires étrangères |Les agents, vent débout !

Au ministère des Affaires étrangères, les conflits ne sont pas prêts de prendre fin. Face au refus des autorités dudit ministère à résoudre les difficultés des agents et à payer les primes de servitude diplomatique, les agents ont décidé de reconduire le piquet de grève.

Herman Immaongault, Yolande Nyonda et le gouvernement ne semblent apparemment pas se préoccuper des difficultés des agents du ministère des Affaires étrangères qui sont en mouvement de grève depuis plusieurs mois déjà.  Jusqu’à ce jour, aucun des points de revendications brandi par le personnel n’a toujours pas trouvé une solution. Pourtant parmi ces revendications, il y a la prime de servitude diplomatique dont les 15 trimestres n’ont pas été payés, tout comme le point sur le bus de transport qui n’a lui aussi pas trouvé une solution.

Il y a également l’assurance maladie pour seconder l’assurance de la Cnamgs, car, pour les agents, cette dernière est une assurance de façade qui ne couvre que certains produits. « A l’époque de l’actuel Premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, les choses semblaient marcher et les discussions étaient au beau fixe », relève, André Assou Allo, le président du syndicat. Lequel fustige « la dégradation actuelle du climat » après l’arrivée du ministre  Immogault.

« Nous ne demandons pas une faveur, mais ce qui nous revient de droit. Nos primes sont un droit. Aujourd’hui, nous sommes au 15e trimestre et c’est assez. Nous avons atteint la limite de la patience. Nous exigeons maintenant la prise en compte de nos revendications. A son arrivée à la tête de ce département, nous avons tout fait pour que les négociations soient entreprises. Mais comme nous le fustigions déjà ici, il n’y a  rien eu », a déploré le président du SAAE. Avant d’ajouter : « Il n’y a pas que la prime de servitude diplomatique, il y a le fait que les agents décèdent comme des petits rats sans que la situation ne puisse interpeller la tutelle à qui nous avons proposé la signature d’un contrat avec une maison d’assurance pour couvrir la situation sanitaire de chaque diplomate comme on le voit un peu partout dans certaines administrations.

Nos collègues meurent chaque jour parce qu’ils n’ont pas d’argent pour se faire soigner et ça, nous disons s’en est trop ». Ce n’est pas tout, il y a également la régularisation des situations administratives de certains agents.

 Face au silence de la tutelle, les syndicalistes ont menacé de durcir le ton.

 

 

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