Candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 26 août prochain, Mike Jocktane a galvanisé les troupes, dans le cadre d’un meeting géant, le 29 juillet dernier, au stade de la Nation de Bellevue 2 dans le troisième arrondissement de Libreville. Devant une foule électrisée, le candidat du parti le Gabon nouveau brigue le mandat présidentiel, dit-il, pour remettre le pays dans l’ordre.
C’est devant une foule composée des jeunes, des femmes et des anciens, ainsi que les militants de son parti le ‘’Gabon Nouveau’’, que Mike Jocktane a animé un meeting géant au quartier Belle vue, précisément au stade mythique de la Nation, dans le
troisième arrondissement de Libreville. Après un cérémonial ayant consisté à lui remettre les attribues de chef et de bénédiction par un doyen du quartier, Mr Douckaga a pris la parole en sa qualité de président du comité d’organisation de ce meeting. Durant son laïus, il n’a pas manqué de saluer l’engagement politique du
candidat à l’élection présidentielle, dont-il a dit, rassurer d’être le futur président de la République.
Tout comme Grace Nguema, la représentante des jeunes, qui a demandé à la jeunesse de soutenir le candidat, qui, a-t-elle souligné, a des ambitions pour sauver le Gabon.
Présent à ce meeting, le vice-président de l’Union Nationale, François Ondo Edou, représentant Paulette Missambo empêchée, n’a pas mis les gants en décrivant l’état calamiteux dans lequel se trouve le pays. « Il faut bien que les choses changent. Dieu est le seul être éternel. Tout doit changer après le 26 août prochain. Nous sommes convaincus que ce pouvoir est fini à jamais ». C’est pourquoi, Alternance 2023, soutien et encourage ici Mike Jocktane dans sa démarche de briguer le mandat présidentiel ».
Vice-présidente du parti le « Gabon Nouveau », Mme Ondong, proche de l’homme politique depuis 20 ans déjà, a introduit son candidat sur le podium, le décrivant comme un homme de convictions, un homme proche de son prochain. « Un homme de parole, prêt à s’engager pour son pays. Il a fait ses classes. Il a pris le temps d’apprendre auprès d’André Mba Obame. Il a donc pris ses responsabilités en décidant de continuer le combat ».
Comme partout il est passé à travers le pays, Mike Jocktane n’a cessé de décrire le visage sombre du pays. Absence des infrastructures, gabegie financière et dirigeants incompétents. Promettant de mettre fin à cette gestion, il a profité de ce moment pour rappeler qu’on peut être évêque, pasteur et être un homme d’Etat. « D’ailleurs, au regard de la situation que traverse le pays, il est temps que le Gabon soit entre les mains d’un homme de Dieu, pour le sauver ».
Pour sauver le Gabon, Mike Jocktane table sur trois piliers, dont la transformation de la gouvernance, la transformation de l’économie et le social, entre autres « Au Gabon, il n’y a pas de route, parce que l’argent est dans la bouche de certains. « Ce que je souhaite pour le Gabon, c’est un système de gouvernance
basé sur la méritocratie, qui ne récompense pas la corruption, mais le travail et l’effort ! ».
Moi président, je ferai, je construirai des milliers de kilomètres de route et des infrastructures pour notre pays. J’ai pris mes responsabilités, a souligné Mike Jocktane, qui dit être déterminé à bâtir un pays « solidaire et résilient », par « l’éducation, la santé, la construction des infrastructures, l’agriculture, l’eau et l’énergie ».