La modification de la loi électorale gabonaise a fait l’objet de fortes contestations. Le groupe Alternance 2023 qui compte plusieurs candidats de l’opposition à la présidentielle, a déposé un recours en annulation auprès de la cour constitutionnelle. Les juges constitutionnels ont jugé le recours irrecevable.
La requête déposée auprès de la cour constitutionnelle par Justine Lekogo, Jean Valentin Leyama et Geoffroy Foumboula, pour inconstitutionnalité de la loi n°33/2023 du 15 juillet 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, a été rejetée.
Selon la cour constitutionnelle, les requérants auraient dû : « non seulement » faire accompagner leur requête « de la copie de ladite loi, au lieu de la copie d’un projet de loi dont la cour constitutionnelle ne peut contrôler la conformité à la constitution, mais également intervenir avant le 15 juillet 2023, date de promulgation de la loi querellée ; que tel n’étant pas le cas en espèce, leur requête doit être déclarée irrecevable ». De ce fait, la requête est jugée »irrecevable ».
Réagissant) ce camouflet d’une partie de l’opposition, le parti de l’opposition Réagir a conclu en ces termes : « à tous les candidats opposés au PDG, la requête tendant à la restauration de l’authentification des bulletins de vote, des enveloppes accolées et à la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote a été rejetée par la cour constitutionnelle. Afin que nul n’en ignore et se prépare en conséquence. »
Junior Akoma