Alors qu’il est rejeté par une partie de ses confrères, les plus anciens du barreau surtout et qu’une décision suite à une saisine est attendue au Conseil d’Etat, le bâtonnier élu en janvier dernier, Raymond Obame Sima, pourrait craindre pour sa vie. Son cabinet a eu la visite de personnes peu recommandables, qui ont eu accès à son cabinet par effraction.
Qui en veut à Raymond Obame Sima, le nouveau bâtonnier élu en janvier dernier pour un mandat de deux ans ? C’est la question que se pose l’opinion, au lendemain de la visite des malfrats dans son cabinet de travail à Libreville, le weekend écoulé.
C’est Me Obame Sima qui a lui-même fait l’annonce à ses confrères par un message qui s’est retrouvé dans la presse. A en croire le bâtonnier, les malfrats ont failli accéder à ses bureaux dans la nuit du long weekend de pâques.
« S’il est vrai que cette tentative n’a pas réussi, il convient toutefois de signaler que des signes de forçage de cette porte sont clairement visibles », explique le bâtonnier à ses confrères.
En plus de son cabinet où les malfrats ont voulu emporter avec eux des documents appartenant à l’avocat, les faits similaires ont été observés également à la Maison de l’avocat, siège du Barreau du Gabon, où « deux des caméras de surveillance ont été à nouveau désactivées inexplicablement ». « Je préfère avoir la naïveté de penser qu’il s’agit d’actes isolés de cambrioleurs peu inspirés ».
Ce cambriolage raté a-t-il un lien avec le litige qui prévaut actuellement au barreau du Gabon ?
Faut-il le rappeler, depuis son élection, le bâtonnier fait face à une révolte d’une partie de ses confrères, les plus anciens surtout. Lesquels ont saisi le Conseil d’Etat, pour procéder à l’annulation de son élection.
Ces cas deviennent sont légion à chaque nouveau mandat d’un bâtonnier au Gabon.
