En présentant, le 24 janvier dernier, sa déclaration de politique générale à l’hémicycle, le nouveau premier ministre a décliné les 12 points qui constituent le socle de son action à la primauté. Aura-t-il les moyens et le temps nécessaire à quelques mois des élections générales ?
La vie chère, la route, l’éducation, la santé…le nouveau premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze, a égrené le chapelet des douze points sur lesquels repose son action. Nommé à un peu plus de deux mois après le vote de l ou de finances 2023 par le parlement, la première inquiétude réside dans le budget consacré à l’investissement (un peu plus de 300 milliards). Un montant qui ne tient pas compte des douze travaux d’Hercule de Bilie-By-Nze. « Nous allons faire avec les moyens qu’on a », a indiqué aux députés, le chef du gouvernement. Une réadaptation qui en dit long sur l’applicabilité effective du programme décliné.
Nommé à quelques mois du début d’un long et lourd processus électoral (présidentielle, législatives et locales), le contexte pour appliquer ce programme ne sied pas. Loin s’en faut. En effet, le pays entre dans la fièvre électorale à partir de la concertation politique qui va démarrer ce 13 février. Avant d’entrer dans les opérations électorales : inscription sur les listes électorales, pré campagne, campagne, et le début des scrutins, proclamation des résultats des votes…
Dans ce climat, comment une personnalité politique de premier plan comme Alain Claude Bilie-By-Nze, va s’y prendre pour coordonner son action avec ses ministres qui seront tout aussi impliqués dans ce processus électoral ?
Enfin, il est de notoriété publique que des grands changements s’opèrent souvent au sein du gouvernement, au lendemain des scrutins électoraux, Alain Claude Billie-Bi-Nze et son équipe sont-ils sûrs d’être reconduits ? Wait and see.
