A deux semaines de la célébration de la fête de noël, et un peu plus d’un nouvel an, Libreville la capitale gabonaise est sous les tas d’ordures. A quelques semaines de la tenue du concours de l’arrondissement le plus propre, rien n’est fait pour assainir la capitale.
Le spectacle est alarmant. Dans les quartiers, les bacs à ordures débordent. Ici, il s’agit d’un phénomène qui touche tous les arrondissements de la capitale gabonaise, au point que ces images hideuses, d’une ville qui se veut pourtant belle et attrayante, ont fini par s’imposer dans le quotidien des populations.
A deux semaines de la célébration de la fête de noël et du nouvel an, bien qu’il s’agisse d’une question de santé publique, le gouvernement, encore moins les collectivités locales, semblent n’avoir pas une solution à ce phénomène. « Nous avons fini par accepter cette cohabitation qui nous est imposée avec les ordures», s’indigne un riverain qui a requis l’anonymat.
Pour certains, il s’agit d’un mal profond qu’il faudra d’abord traiter au niveau d’un solide partenariat avec les entreprises de ramassage d’ordures.
Faute de budget conséquent, Clean Africa n’arrive plus à assumer ses tâches. Pas d’équipements, pas de salaires, « nous ne pouvons pas couvrir toute la capitale », souligne un agent contacté. Ce dernier regrette au passage que la question d’insalubrité ne soit pas une priorité pour le gouvernement.