Au cours d’une déclaration de presse, il y a quelques jours, le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (SYNAPEF) a invité le chef de l’Etat à mettre fin à cette gabegie.
Depuis plusieurs jours, sinon des semaines, l’administration du ministère des Eaux et forêts fait les choux gras sur des présumés scandales de corruption qui y seraient perpétrés.
S’il a, à maintes reprises, dénoncé les agissements des maîtres des lieux, le Synapef, par la voix de son secrétaire général adjoint, chargé de la communication, est à nouveau monté au créneau. En plus de dénoncer la corruption qui gangrène ce département, il a souligné ne pas comprendre le silence des autorités compétentes, notamment le premier ministre et le président de la République. Tout comme, il a également déploré la négligence avec laquelle, l’administration judiciaire à traiter le cas de l’actuel directeur général des Eaux et Forêts. «
« Cette protection affinitaire dont bénéficie le Directeur général des Forêts est de nature outrancière, elle réduit à un état d’impuissance permissive les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et démontre que la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite peut sévir partout et ailleurs, sauf dans la république en miniature des Eaux et forêts », s’indigne le Synapef.
Au regard de la situation qui y prévaut, le syndicat interpelle « avec égards, madame le Premier Ministre, Chef du gouvernement et de l’Administration publique gabonaise à sa prise de responsabilités ».