Réunis le 12 décembre à Libreville, à l’invitation de Paulette Missambo, la présidente de l’Union nationale, pour « sceller l’unité des forces acquises à l’alternance et au changement », et surtout de travailler pour un « projet rassembleur », l’opposition et la société civile ont exigé du gouvernement les concertations avec toute la classe politique comme promis, le 05 septembre dernier, par le ministre de l’intérieur.
Près d’une cinquantaine de partis de l’opposition, d’acteurs du changement et de leaders de la société civile, se sont réunis ce lundi 12 décembre, à Libreville. A l’invitation de Paulette Missambo, la président de l’Union nationale. Cette rencontre visait à « sceller l’unité des forces acquises à l’alternance et au changement ». Elle avait également pour objectif d’entamer l’élaboration d’un « projet rassembleur », avec pour ambition de redonner espoir et confiance au peuple gabonais.
Au sortir de cette rencontre, des acteurs politiques de l’opposition et de la société civile ont fait une déclaration commune, dans laquelle sont inscrites plusieurs recommandations. Parmi elles, il y a, entre autres ; l’établissement sans délai des cartes nationales d’identité, avant le lancement des inscriptions sur les listes électorales. L’opposition exige également le lancement du processus du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections. Comme, elle exige également au gouvernement d’entamer les concertations avec la classe politique, comme convenu avec le ministre de l’intérieur, le 05 septembre dernier.
Au sujet de cette rencontre, pour Paulette Missambo, « dans l’opinion, nous avons vu naître l’espoir qu’enfin une voie était indiquée. Nous ne pouvons-nous permettre de décevoir cet espoir. Nous devons donner suite aux attentes de nos compatriotes, qui veulent que nous avancions ensemble, qui expriment un désir d’alternance, qui rêvent de renouvellement dans la pratique politique comme dans la gestion de l’État. Réaliser l’alternance démocratique pour gouverner ensemble dans l’intérêt des Gabonaises et des Gabonais : telle est l’ambition ultime qui doit être la nôtre ».
A compter de cette date, l’opposition devrait, selon la présidente de l’UN: « travailler aux voies et moyens permettant de maîtriser et de combler les insuffisances du système électoral actuel, d’envisager les prochaines élections à droit constant, de réfléchir sur la mise en place d’un mécanisme commun de contrôle et de sécurisation des scrutins à venir, de réfléchir au moyen de booster les inscriptions sur les listes électorales et de faire reculer l’abstention ».