Dénonçant un certain nombre de griefs, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts a annoncé une grève illimitée le 3 janvier prochain, juste après les fêtes du nouvel an.
Suspendu, le mouvement de grève des agents du ministère des Eaux et forêts, piloté par le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) reprendra le 3 janvier prochain. C’est en tout cas, l’annonce faite le 30 décembre par les responsables du Synapef. Selon eux, la non-reprise depuis un an des travaux de la Commission sur le dialogue social, le non-paiement des primes des 3e et 4e trimestres 2022, seraient à l’origine de ce nouveau débrayage annoncé.
Devant les hommes de médias, le Synapef, a relevé un certain nombre de points qui fâchent. C’est le cas du dialogue social, les difficultés que connait le ministère et la tenue prochaine du Sommet international sur l’environnement de mars 2023 à Libreville. S’agissant du dialogue social, le président du Synapeg, Didier Atome Bibang note « une accalmie de 12 mois perdue et non mise à profit pour s’employer à l’effectivité des engagements pris, engagements restés jusqu’à ce jour au stade embryonnaire des intentions », a-t-il regretté.
Quant aux difficultés que connaît la maison, « les agents soumis à des injustices multiformes : coupure illégale de trois mois de salaires à 29 agents, coupure illégale de deux trimestres de primes à plus de 400 agents, ponction illégale de 25% du montant des primes à plus de 200 agents, suspensions arbitraires et sans motif de fonctions de trois responsables administratifs ».
Le Synapef souligne qu’il y a une « frange de privilégiés » qui bénéficie de certains avantages, le cas du directeur général des Forêts est une parfaite illustration, selon le Synapef. « Malgré son implication dans une série de malversations à hauteur de 300 millions de FCFA auprès d’exploitants forestiers asiatiques », a indiqué Didier Atome Bibang.