Il s’agit des promotions des enseignants formés à l’ENS, l’ENSET, l’INJS et l’ENI entre 2015 et 2021. Face à la presse, ces enseignants ont, le mercredi 02 novembre dernier, dénoncé une absence de salaires, alors qu’ils sont affectés et immatriculés.
Pourtant reçus maintes fois par le ministre de l’Education nationale, les promotionnels de l’Ecole normale supérieure (ENS), de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (ENSET), de l’Ecole normale des instituteurs (ENI) et de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) entre 2015 et 2021 ne savent plus à quel saint se vouer. Malgré les multiples démarches entamées, ils sont toujours relégués au second plan. Au moment où nous mettions sous presse, ils ne pouvaient malheureusement pas savoir où se situaient exactement leurs situations administratives.
Face à la presse le mercredi 02 novembre dernier, ils n’ont pas manqué de manifester leur colère. « Comme la très grande majorité de nos collègues, un sentiment de colère, de dépit, d’impuissance, de désenchantement, de révolte et d’injustice », a souligné Ephraïm Armel Mouboty. Avant de dresser le chapelet des revendications qui sont les leurs.
« Les promotions 2021 de l’ENS et 2020 de l’ENSET sont toujours sans affectation, encore moins de salaire, depuis leur sortie d’école en juillet 2021 », a-t-il fustigé.
Tout comme les promotions 2020, 2019, 2018, 2017, 2016 et 2015 de l’ENS et de 2019 de l’INJS, ces enseignants fustigent des affectations sans salaires, les matricules sans effet solde, l’absence de textes d’intégration, de titularisation, des avancements et rappel solde.
Ces derniers ont appelé Ali Bongo à s’occuper personnellement du dossier.
