Éboulements par-ci, inondations par-là, le Gabon enregistre, ces derniers temps, des catastrophes qui mettent dos au mur l’exécutif, contraint de colmater les brèches pour sauver les meubles.
A quelques mois des élections multiples ou générales, c’est selon, le pouvoir de Libreville qui ne manque jamais d’imagination pour court-circuiter les actions de son opposition politique, fait désormais face à un ennemi, certainement redoutable, qu’elle aura du mal à contrer. En effet, depuis plusieurs semaines, le Gabon enregistre des cas de catastrophes ou calamités naturelles qui, malheureusement, causent des décès et multiplient les sans-abris.
C’est le cas, en octobre dernier, des éboulements enregistrés au quartier PK 8, dans le sixième arrondissement de Libreville. Où sept membres d’une même famille ont trouvé la mort, engloutis par des grosses quantités de boue causées par de fortes averses. Sur le coup, le chef de l’État, Ali Bongo, a pris certaines mesures, entre autres, recenser les familles logées dans des zones dangereuses. Du coup, 6 maisons entièrement équipées ont été dernièrement mises à la disposition des familles des victimes desdits éboulements, familles prioritaires à être logées dans ce processus de relogement.
Dans la province du Moyen-Ogooué, toutes les villes et villages ont été, plus ou moins, inondés au lendemain de fortes pluies enregistrées ces derniers temps au Gabon. Ici, l’exécutif a fait un communiqué, sans trop préciser les mesures fortes prises pour aider les familles concernées à se relever de cette calamité.
Nous ne sommes qu’à la petite saison des pluies, que nous réserve la grande saison des pluies ? peut-on s’interroger.
A ce rythme, les autorités vont-elles régler les situations au cas par cas, où vont-elles prendre des décisions durables ?
Comme on le voit, à quelques semaines de l’entame de l’année électorale, le pouvoir fait désormais face à deux adversaires : l’opposition politique et dame nature avec ses multiples mauvaises surprises.
Junior Akoma