Absent de son domicile le 1er octobre dernier, c’est sa petite fille qui a dû se soumettre un « interrogatoire indécent » des hommes armés et visiblement munis de matériel de communication. Une attaque qui n’a pas été au goût de Michel Ongoundou Loundah, dont le parti, Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), a, dans un communiqué, dénoncé des manœuvres visant à intimider les membres de l’opposition.
Vice-président du parti Réagir, le domicile de Michel Ongoundou Loundah, a été visité par des personnes peu recommandables. Des hommes armés jusqu’aux dents et visiblement munis d’un matériel de communication professionnel. Mais sur les lieux, au lieu de trouver le maître de céans, c’est plutôt sa petite fille qui a dû se soumettre à un « interrogatoire indécent ».
Parti membre de l’opposition dite radicale, Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), a, dans un communiqué, rendu publique et condamné cette attaque.
Le parti que dirigé par François Ndong Obiang, dit avoir pris « toutes les dispositions pour s’assurer que son vice-président était bel et bien en sécurité ». Tout en condamnant « fermement ces actes d’intimidation, exécutés hors de toute procédure judiciaire contre toutes les voix opposées au régime ».
C’est pourquoi, Réagir « interpelle la communauté nationale et internationale sur ces comportements d’un autre âge et se réserve le droit de mener toutes les actions utiles à la préservation de l’intégrité physique et des droits fondamentaux de son vice-président et partant, de tous ses militants ».
Il faut dire que depuis l’interpellation de Guy Nzouba Ndama et ses valises d’argent, c’est la deuxième fois que des hommes armés font irruption dans les domiciles des membres de l’opposition. La semaine dernière, c’est le domicile de Dominique Guy Noël Nguieno, vice-président du parti politique Les Démocrates qui avait été pris d’assaut par des hommes armés.
