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Gabon|  Démocratie nouvelle enterrée juridiquement!

Ayant pris la décision, il y a plus d’un an, le 03 Avril 2021 d’une fusion-absorption avec le Parti démocratique gabonais et ayant longuement réfléchi sur les tenants et les aboutissants de cette opération, la direction, les cadres et autres militants de Démocratie nouvelle ont finalement enterré juridiquement cette formation politique. C’était à Bitam, dans la province du Woleu Ntem, le 03 septembre dernier.

A moins de 10 ans d’existence, le parti Démocratie nouvelle s’est effacé du paysage politique gabonais. Son enterrement juridique a eu lieu le 03 septembre dernier à Bitam, dans la province du Woleu Ntem. Une opération, faut-il le rappeler, qui intervient plus d’un an, le 03 avril 20021, lors de l’annonce  par son premier

secrétaire, René Ndemezo’Obiang, de fusionner et de faire absorber sa formation politique par le Parti démocratique gabonais. Une décision qui faisait suite à un entretien entre Ali Bongo et Ndemezo’Obiang à la présidence de la République.

« Le président de la République a bien voulu m’associer à sa réflexion sur les enjeux de la démocratie, les bouleversements politiques internationaux, les défis de développement et la consolidation de notre jeune nation. C’est dans ce contexte qu’il m’a partagé son souhait de voir Démocratie Nouvelle fusionner avec le PDG », avait indiqué l’ancien-nouveau militant de base du PDG.

Il faut dire que cette décision, à en croire le rapport final du congrès extraordinaire de DN et lu par le président du bureau du congrès Rubain Goda Tsoubou, vise un seul objectif ; mettre fin à la « prolifération des micros-partis qui essaiment le paysage politique ».  

« Le Gabon compte aujourd’hui près d’une centaine de partis politiques pour une population de moins de 2 millions d’habitants. Entre tous ces micros-partis, il n’y a pas un marqueur ou de frontière idéologique rendant tout rapprochement et toute fusion incontestable ou impossible », a souligné Goda Tsoubou. Lequel a regretté que « dans la plupart des cas, il s’agit généralement des chapelles géo-ethniques, voire familiales, pour ne pas dire de fonds de commerce ».

Le choix du PDG ;

Pour la direction, les cadres et militants, le choix du parti au pouvoir, le PDG, a été milité par le fait que la formation politique d’Ali Bongo, représente « le Gabon en miniature », où se « côtoient des gabonais de tous les horizons géo-ethniques et de toutes les origines sociales. Mais aussi, parce que Ali Bongo s’attèle à effacer les frontières politiques artificielles qui séparent les uns et les autres, au sein du paysage politique national. Il renforce et consolide l’Unité nationale. Il en est, pour le moment, le moteur et la locomotive », a souligné le président du bureau du congrès.

Les militants et autres cadres de l’ex DN, n’ont pas manqué de louer l’humilité et la modestie de René Ndemezo’Obiang, qui « a accepté de s’effacer en tant que leader politique, pour devenir un militant simple du PDG ».

Plusieurs cadres du PDG ont pris part à cette rencontre politique, Hubert Ella Minko, le secrétaire national 9, chargé de l’animation, le maire de la commune de Bitam, Jules Mbelé Asseko, par ailleurs membre du bureau politique (MBP) du PDG, entre autres.

 

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