L’opposant devrait recouvrer la liberté le 13 septembre prochain. Il avait été condamné à six ans d’emprisonnement par le Tribunal correctionnel de Libreville, condamnation qui a été confirmée par la Cour d’appel judiciaire, pour « incitation à la violence et vois de fait et pour détention illégale d’arme à feu ».
Après six années de calvaire, l’ex député de Bolosoville à Minvoul, dans la province du Woleu Ntem, devrait recouvrer la liberté dans 5 jours, plus précisément le 13 septembre prochain.
Soutien de Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle, il avait été interpellé, puis mis sous mandat de dépôt quelque temps après les évènements post électoraux. Il avait été condamné à 6 ans d’emprisonnement, par la Tribunal correctionnel, puis par la cour d’appel de justice qui n’a fait que confirmer la condamnation, pour les faits d’ « instigation à la violence et voies de fait » et pour «détention illégale d’arme à feu» .
En 2016, quelques temps avant, il avait démissionné de son siège de député à Bolossoville à Minvoul devant Ali Bongo, lors d’une tournée présidentielle du chef de l’Etat dans le septentrion.
Durant son séjour carcéral, il n’a eu de cesse d’écrire aux organismes internationaux pour dénoncer ses conditions de détention jugées inhumaines.
Sa mise en liberté interviendra à un an des élections multiples.