Sur un total de 10.000 Km de route que doit asphalter le Gabon, seuls 2.000 Kms le sont. L’objectif du gouvernement actuel étant d’augmenter de 20 à 25 % le réseau routier bitumé, d’ici 2025. Le peut-il ?
La question mérite son pesant d’or, du moment que depuis plusieurs années et ce, malgré de nombreux FER et autres projets, le Gabon a toujours le problème des routes. C’est un vrai serpent de mer. Le 16 août dernier, dans son message à la nation, à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon, Ali Bongo a encore annoncé une contribution de 50 milliards FCFA (78 millions $) dans les prochains mois pour améliorer le réseau routier du pays.
« Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilitées. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays », a affirmé le président dans une déclaration relayée par Le Nouveau Gabon.
L’objectif du Gabon est d’augmenter de 20 à 25 % son réseau routier bitumé d’ici 2025, selon le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Car le Gabon, d’après les données du ministère des Travaux publics, dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en bon état.
Pour améliorer ce réseau routier, plusieurs projets sont en cours, notamment la Transgabonaise. Selon le calendrier, c’est en 2023 que ce projet routier ainsi que celui de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville seront livrés, a rappelé le président de la République dans son discours.
De belles promesses, comme toujours.
LMA