Les derniers contenus dans la presse, ces derniers mois, avec les attaques contre des confrères, des accusations, des insultes et autres fake news ne sont pas au goût de l’organe régulateur de la presse au Gabon. Si lors de son dernier colloque, l’Opam a interpellé le président de la République sur la question et promis de rendre au coup par coup, la Haute autorité de la communication a quant à elle appelé au ressaisissement et à la retenue.
Bien avant les révélations de Patrichi Tanasa et de Ike Ngouoni, deux anciens cadres de la République en prison dans le cadre de l’opération Scorpion, il faut dire que la presse se tirait déjà à boulet rouge. Insultes, dénigrement, calomnies et autres.
Il faut dire que le contenu de la presse locale ces derniers mois n’étaient pas du goût de la Haute autorité de la communication.
Régulatrice et médiatrice, elle a récemment auditionné plusieurs patrons de médias et des organisations, avant d’appeler à la fin des hostilités. Dans un communiqué rendu public, il y a quelques jours, la Hac a appelé, «au ressaisissement, à la retenue, au respect mutuel et à une saine solidarité confraternelle au nom de la respectabilité et de la crédibilité de leur métier ».
« Cette propension aux attaques confraternelles observées ces derniers temps en parcourant la presse nationale est tout simplement condamnable et inacceptable, car de tels agissements n’honorent nullement ce métier noble qu’est le journalisme qui, du fait de tels errements professionnels, se trouve dévoyé ».
En clair, le régulateur des médias au Gabon, « ne saurait tolérer que les journaux soient transformés en instruments d’affranchissement entre journalistes, sur fond d’invectives ».
L’appel de l’Hac sera-t-il entendu ? Wait and see.