En fraction régulière à l’Université Omar Bongo, pour autant, la présence des gendarmes dans ce temple du savoir n’éloigne pas les vandales. Face aux cas d’insécurité devenus légion, la Mutuelle s’interroge sur la présence des hommes en treillis.
Plus une semaine ne passe sans que l’UOB, la plus grande université du Gabon, ne soit victime de cas d’insécurité, vols, agressions et autres. Ce fut encore le cas récemment, où plusieurs climatiseurs ont été volés dans ce temps du savoir. Une situation qui inquiète, mais surtout qui interroge sur la présence réelle et l’utilité des gendarmes affectés dans ce milieu, pourtant pour assurer la sécurité dans cette université.
. «Je suis en tant que président de mutuelle, consterné par la situation », a ajouté Hans Saba Douh. Selon lui, il est difficile de passer une semaine sans qu’il y ait des actes de vandalisme, d’agression, de braquage au sein de l’UOB. Lequel s’est dit surpris qu’« en 2022, au 21e siècle vraiment s’il faut parler d’université, notre université n’en est pas une parce qu’on ne peut pas être dans une telle situation».
Il faut dire qu’un contingent d’éléments de la gendarmerie avait été affecté dans ce milieu, en principe pour éviter les casses et autres débordements qui ont souvent lieu lors des revendications des étudiants. Doivent-ils se limiter à ce rôle ? Ou aller au-delà, en qualité de force publique, devant assurer la sécurité des personnes et des biens ? « Il y a un contingent de gendarmerie qui a été mis ici par les autorités, qui est à l’aise, vit dans la climatisation et les chaînes cryptées. « »Ils sont censés rôder la nuit au sein de l’université, mais on constate que leur présence absolument ne sert à rien », a critiqué sévèrement le président de la mutuelle.
Il est peut-être tant que les autorités rectorales se penchent sur la question de manière profonde.