Malgré la sortie du président de la République sur la question, les prix des denrées alimentaires continuent de grimper, au grand dam des ménages qui voient leur panier prendre un sérieux coup. Face à la situation, le Syndicat national des professionnels assurés et assimilés (Synpaa), appelle à des assises, après avoir effectué une enquête sur le fléau qui inquiète.
Jusqu’où et quand les populations continueront-elles à supporter la montée des prix ? La question est devenue légion, depuis que les populations assistent impuissantes à la flambée des prix dans le pays.
Face à la situation, le Syndicat national des professionnels assurés et assimilés (Synpaa), a récemment mené une enquête, dont les résultats ont été déposés sur la table des autorités compétentes. « Nous avons déposé le rapport de nos enquêtes par rapport à la vie chère, au niveau de la Primature, des ministères de l’Économie, du Commerce et de la présidence de la République pour dire que la population crie à la vie chère », a déclaré le président du Synpaa, Christian Nguéma,.
Dans le rapport déposé par le syndicat, il y a des critiques, des pistes de solutions, ainsi que des recommandations visant l’organisation « des assises générales contre la vie chère ». Car, estime le Synpaa, la flambée des prix « c’est un deuxième fléau qui s’ajoute déjà au Covid-19 ».
« Il ne sera pas difficile ou incohérent de demander au président de la République de faire un décret d’exonérer tous les produits alimentaires pour des questions d’impôts. « » Quand je parle d’impôts, je parle également de la parafiscalité qui est une nuisance à la fiscalité classique », a souligné Christian Nguéma,.
Aussi, le Synpaa souhaité le ravitaillement des commerces par des aliments locaux. « Les 58 produits de la mercuriale sont supposés être subventionnés, mais malheureusement sur le terrain il y a une augmentation exponentielle. Ça ne saurait s’expliquer », a-t-il déclaré.
Le syndicat invite également le gouvernement à un contrôle des prix sur le terrain.