Malgré les multiples sollicitations auprès du couple présidentiel, les ex-agents de la Banque gabonaise de développement sont toujours en attente de leur paiement de droits légaux. Face au silence du liquidateur, le collectif a décidé d’entamer un mouvement de grève depuis le 05 juillet dernier à Libreville.
Silencieux jusque-là, du moins depuis leur dernière apparition, les ex agents de la Banque gabonaise de développement sont en mode vent début depuis le 05 juillet. Toujours en attente du paiement de leurs droits légaux, suite à leur licenciement, ils ont décidé d’entrer en grève illimitée. Cette décision fait suite au silence du liquidateur et celui du gouvernement. Pourtant, ils ont à plusieurs reprises, sollicité l’intervention du couple présidentiel. Mais rien jusqu’à ce jour.
Vice-président du collectif, pour Alain Minkué, le liquidateur n’a pas respecté sa parole : «il nous avait fait comprendre que nos droits devaient être payés au plus tard au mois de mai. Après, il nous a reçus pour nous dire que c’est maintenant la fin du mois de juin. Le mois de juin vient de se terminer, mais il ne nous a rien dit ».
Il faut surtout dire que ce mouvement de grève a été motivé par la crainte qui habite ces pères et mères de familles. En effet, selon eux, étant arrivé au mois de juillet, la liquidation terminée, ils ne pourront recevoir un kopeck. « Nous ne voulons pas que nos droits soient bafoués. Nous allons observer le mouvement d’humeur jusqu’à ce qu’on nous paie nos droits », a déclaré Alain Minkué.
La centaine d’agents que compte le collectif a à nouveau interpellé le président de la République, qui, espère le collectif, va réagir cette fois-ci. Surtout que, a tenu à rappeler le collectif, Ali Bongo avait promis qu’il «ne sera heureux que lorsque les Gabonais seront heureux ». Maîtrisant le dossier, Ali Bongo avait demandé au gouvernement de régulariser cette situation, en trouvant « une solution à la crise des nerfs et le délaissement social auxquels font face les anciens employés de la BGD ».