Avec la création d’un parti bidon, il y a quelques jours, désormais, on saura clairement ce que vaut politiquement, sur la scène politique nationale, le candidat malheureux à l’élection de la présidence de l’Union nationale.
Ouf ! C’est certainement ce signe de soulagement que doivent manifester actuellement la présidente de l’union nationale, Paulette Missambo et son équipe. Eux qui ont su éviter avec une habilité déconcertante, les pièges et autres chausse-trappes que n’a cessé de dresser sur leur chemin, le candidat malheureux, Paul Marie Gondjout, depuis sa défaite en novembre 2021, lors de l’élection du président de l’Union nationale.
Huit mois après toutes ces manigances et manœuvres, l’homme qui avait félicité des bouts de lèvre son challenger, et ses petits supporters ont finalement fait le choix, toute honte bue, qu’il fallait laisser ce combat asymétrique. Le camp d’en face ayant opté pour le silence ou une sorte d’ignorance de ces agitateurs qui croyaient faire main basse sur ce parti emblématique de l’opposition.
L’Union nationale s’est donc extirpée du mauvais ver qui avait décidé de pourrir le parti, au moment où la nouvelle direction, une fois installée, a entamé un sérieux travail d’implantation du parti sur le terrain. En attendant les échéances futures.
Femme politique de terrain, plusieurs fois élue députée, Paulette Missambo, vient encore de terrasser l’adversaire qu’elle avait déjà battu en novembre dernier. C’est le contraire qui aurait surpris pour un homme politique qui croit être présidentiable, alors qu’il n’a même jamais été élu député, ni à Lambaréné, encore moins à Libreville.
A la tête d’un nouveau parti, Union nationale initiale (UNI), qui n’est pas Union nationale (UN), on saura maintenant le réel poids politique de Paul Marie Gondjout.
Melchior Ndabeyene