La grève initiée par les agents des hôpitaux publics n’a pas pris fin. Réaffirmant le mouvement, le syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYMEFOGA) et le syndicat national des agents de santé (SYNAS) sont actuellement en tournée de sensibilisation. Face au mutisme du gouvernement sur leurs revendications, ces syndicats organisent une assemblée générale ce jeudi 16 juin prochain.
Le SYMEFOGA et le SYNAS maintiennent le mouvement d’humeur dans les hôpitaux publics. Revendiquant le paiement de la dette de la CNAMGS, cette coalition des syndicats de la santé après un récent entretien avec les personnels de santé de l’intérieur du pays, notamment l’hôpital N’tchengué, à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime. Une Assemblée générale pour décider de la conduite à tenir le jeudi 16 juin prochain à Libreville. Cette rencontre fait suite au silence de la tutelle au sujet de leurs revendications.
‹Nous disons bien que c’est un mouvement d’humeur général dans tout le pays. Et il ne doit nullement faiblir. Ça ne concerne pas seulement Port-Gentil. Nous avions cru avoir un partenaire avec qui nous travaillons depuis des années, mais celui-ci ne respecte pas ses engagements. Dans ce cas, nous le mettons de côté pour voir plus clair dans cette affaire. Et donc nous ne recevons plus de fiche Cnamgs des assurés », a déclaré Jonas Mboumba, vice-président du SYMEFOGA.
Hôpital régional de Lambaréné, les 7 mois des primes, sinon rien
«Le personnel en grève réaffirme que la suspension ou la levée du mouvement de grève n’interviendra qu’après le paiement intégral des 7 mois dus», a prévenu le porte-parole. Lequel a regretté la naissance d’une «crise de confiance» entre les dirigeants et le personnel de cette structure hospitalière. Le service minimum est de 7h30 à 16h30.
Contrairement à ces deux syndicats, d’autres appellent à la levée de cette suspension. Preuve que la tutelle ministérielle a choisi l’option de diviser pour mieux règne.