Ayant pris part aux travaux de négociations avec l’administration municipale de la commune de Libreville, le Syndicat libre des agents de la mairie de Libreville effectue depuis le mardi 17 mai, une tournée dans les mairies d’arrondissements. Cette randonnée de Joe-Fred Madouta a pour objectif de faire le point sur les revendications ayant conduit à un dépôt de préavis de grève, en février dernier.
A l’origine du dépôt d’un préavis de grève sur la table de l’autorité municipale, le Syndicat libre des agents de amitié de Libreville fait le point des négociations du mois d’avril dernier. Non par une assemblée générale, mais par une tournée dans les mairies de 6 arrondissements que compte la commune de Libreville.
Première étape de ce périple, les mairies du 1er et 6ème arrondissement. Accompagné de son bureau, Joe-Fred Madouta est largement revenu sur les raisons du préavis de grève et sur sa suspension décidée en avril dernier.
Les syndicats de la mairie sollicitent le départ des fonctionnaires et autres agents du privé qui écument l’institution municipale. Ils revendiquent également le paiement des droits des retraités, la carrière des agents, la prise en compte de la grille indiciaire appliquée actuellement par l’Etat central. Il y a aussi la question sur les rappels des agents, la dette de la mairie de Libreville vis-à-vis des agents, le partenariat avec les grandes écoles, entre autres.
Sur le point relatif aux retraités, « la mairie de Libreville a payé tous les retraités de l’année 2019 », a rassuré Joe-Fred Madouta. Lequel a d’ailleurs conseillé ses collègues agents municipaux, de suivre convenablement leur carrière, pour espérer avoir une retraite digne de ce nom.
Sur les autres points, Joe-Fred Madouta a indiqué avoir donné un délai de trois mois à la mairie pour régulariser tous les points. D’ailleurs, a-t-il indiqué, un protocole d’accord a été signé à cet effet: « tout est question de mobilisation, raison pour laquelle nous venons vers vous ; nous jouons notre partition à vous de faire la vôtre », a indiqué Joe-Fred Madouta président du SYLAML.
« Si après les trois mois accordés, les lignes ne bougent pas considérablement, un nouveau préavis de grève sera déposé ».
Quant au départ des fonctionnaires et autres agents du privé qui occupent les grandes directions générales à la mairie de Libreville, le Sylaml reste droit dans ses bottes. « Il faut qu’ils partent! »
