A l’occasion de la fête du travail le 1er mai dernier, les syndicats du secteur de la santé, le (SYNAPS), (SYNAPHA), et (SYNAMONP), ont mené des réflexions visant à sortir l’hôpital gabonais de son état agonisant. De ces réflexions, ces syndicats invitent le gouvernement à organiser les états généraux de la santé.
Ayant pour thème « quelle politique pour les malades face à la dette des Hôpitaux? », les syndicats du secteur santé, à savoir : syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), du Syndicat national des agents d’hygiène publique et d’assainissement (SYNAPHA), et du Syndicat national des agents de la main d’œuvre non permanente (SYNAMONP), ont mené des réflexion sur l’état de l’hôpital gabonais.
Il s’est agit pour les organisateurs de cette journée de réflexions, de se pencher sur la situation de la dette de la Cnamgs vis-à-vis des hôpitaux; la redéfinition de la place du malade à l’hôpital ; la révision des mécanismes pour un paiement régulier des primes en respectant une périodicité et; disposer dans les structures sanitaires les intrants en temps et en heure.
« Cette thématique qui portait essentiellement sur la situation des malades au sein de l’hôpital et dans les bras d’un personnel fâché pour non-paiement des primes a révélé un débat de fond sur le triptyque Malade-Soignant-CNAMGS », a indiqué à Gabonactu.com, Serghes Mickala-Moundanga , Secrétaire Général du SYNAPS.
Lequel a tenu à préciser que les manquements actuels sont dus également à un problème de gestion. « Le malade paie, sauf que les recettes échappent à la caisse. C’est d’abord dû au personnel de soins lui-même, puis à ceux qui ont en charge, le recouvrement, sans oublier les choix moins pertinents de dépenses effectuées ».
Face à tous ces maux qui minent ce secteur, ces syndicats ont invité le gouvernement à organiser des états généraux, dans les plus brefs délais.