Mis en détention préventive à la prison centrale de Libreville, l’intérim de Pierre Alain Mounguengui, le président réélu de la Fédération gabonaise de football, est assuré par son premier vice-président, le général à la retraite, Robert Mangollo Mvoulou.
Pierre Alain Mounguengui en prison, quid de la présidence de la Fegafoot ? Rappel, Pierre Alain Mounguengui réélu en avril dernier, est actuellement en détention préventive à la maison d’arrêt de Libreville. Il est poursuivi dans le cadre de l’affaire de pédocriminalité dans le football gabonais.
Bien qu’étant en prison, l’instance faîtière doit continuer à fonctionner. Mais comment la Fégafoot doit-elle fonctionner ? Doit-on parler de la vacance du pouvoir ?
Selon les statuts de la Fégafoot validés à Zurich (Suisse), et revisités par la version numérique du quotidien l’Union, « l’article 36 indique dans son alinéa 2 qu’il y a vacance de la présidence dûment constatée par le comité exécutif, lorsque le président est dans l’incapacité de participer à douze séances consécutives du comité exécutif. L’article 37 alinéas 1 précise que le comité exécutif se réunit au moins une fois par mois. Toujours, selon l’article 36 alinéa 3, il y a vacance de poste en cas de décès ou de démission ».
L’article 36 alinéa 5, précise en outre, qu’en cas de vacance de la présidence, « le 1er vice-président assure la présidence par intérim. Il doit convoquer un congrès électif dans un délai de soixante jours ».
C’est donc Robert Mangollo Mvoulou, qui assure l’intérim. Le général à la retraite convoquera un congrès électif dans un délai de soixante jours, du moins, si la détention de Mounguengui se prolonge.
