Comme le médecin après la mort, le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, a procédé au lancement des consultations médicales pour les anciens agents d’Africa n°1. Il faut dire que depuis la cessation des activité de la radio panafricaine, plusieurs agents avaient développé des maladies, au point que 105 anciens sont décédés. Mais pour les agents, il s’agit d’une demande de prise en charge faite depuis 11 ans.
Il est vrai que Pascal Houangni Ambouroue vient juste d’atterrir au ministère de la Communication, mais par solidarité il endosse malgré tout, la responsabilité de ses prédécesseurs. Qui, 11 ans durant ont ignoré la demande de prise en charge médicale des agents d’Africa n°1, toute chose ayant, entre autres, occasionné les décès de 105 agents de la radio panafricaine.
« Depuis que la radio a été déclarée en cessation de paiement, les agents ont développé plusieurs pathologies parmi lesquelles l’anxiété, le stress, les maladies cardiaques, etc.» , s’est exprimé Jean Félix Ngawin Ndong, le président du Syndicat du personnel d’Africa n°1. Lequel a tenu à préciser que la prise en charge médicale des agents d’Africa n°1 a été faite depuis 11 ans déjà.
Mais il n’est jamais trop tard pour mieux faire et surtout éviter que d’autres anciens ténors de la radio ne succombent. Nouvellement arrivé, Pascal Houangni Ambouroue, a procédé le mardi 03 mai au lancement des consultations des anciens agents de la radio panafricaine, avec le concours du Samu social gabonais.
Les intéressés et les auditeurs souhaiteraient que d’autres initiatives soient prises à l’endroit de leur radio. Le principal souhait étant de remettre sur pied la radio panafricaine, dont le siège de Libreville et les installations de Moyabi sont abandonnés à leur triste sort.
