En proie à des difficultés liées à son fonctionnement, le Bureau Gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins, pourrait connaître une amélioration, tant pour son cadre de travail, une réforme de ses textes, ainsi que des partenariats avec d’autres maisons des droits d’auteurs d’Afrique de l’Ouest.
Bâtiment délabré, absence de matériel de fonctionnement, le Bureau gabonais des droits d’auteurs et de droits voisins peine à sortir de sa léthargie. Pour y mettre fin, les autorités du ministère de la Culture et des Arts, multiplient des actions permettant des améliorations. Outre le matériel récemment reçu du ministre de tutelle Patrick Mouguiama Daouda, à savoir: deux moyens roulants et des consommables; un matériel devant permettre à la structure de gestion des droits des créateurs des œuvres de l’esprit de se montrer efficace et de réaliser pleinement ses missions. Le ministre délégué, par ailleurs artiste, auteur compositeur et producteur, Max-Samuel Oboumadjogo (Massassi) de son nom d’artiste, a séjourné dernièrement au Sénégal. Objectif de cette randonnée, « rencontrer les autorités locales en charge de la gestion des questions susmentionnées dans l’optique d’un accompagnement technique visant à rendre le BUGADA plus opérationnel et plus efficient ».
De ces rencontres et pour mettre le Bugada sur les rails, il faut « optimiser les mécanismes de gouvernance du BUGADA par la réforme de ses textes ; renforcer le dispositif de collecte ou de recouvrement des droits d’auteurs auprès des différents opérateurs et usagers ; mettre en place des partenariats avec des organismes de gestion collective des pays africains à l’expérience avérée en la matière (SODAV au Sénégal et BURIDA en Côte d’Ivoire) ; Former et renforcer les capacités des personnels du Bugada », peut-on lire sur la page Facebook du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique, du Transfert de Technologies, de la Culture et des Arts.
Des actions qui pourraient redonner espoir aux artistes, s’agissant de leurs droits d’auteurs.
