Autorisés du fait des mesures restrictives liées au COVID19, les prix de transports dans le Grand Libreville sont toujours à la hausse, un mois après la levée des mesures par le président de la République. Incapable de mettre de l’ordre, Jean Robert Menié, le président du Sylteg, propose l’organisation des assises sur les prix de taxi. Une manière pour le syndicaliste de donner au gouvernement la possibilité d’imposer une tarification que personne ne pourra discuter.
Un bras de fer se pose apparemment entre Jean Robert Menié, le président du Sylteg et les adhérents de cette entité syndicale. Un mois après la levée des mesures restrictives et alors qu’il avait lui-même donné l’ordre aux transports de revoir les prix à la baisse, ce dernier fait toujours face à un non-catégorique des conducteurs et propriétaires de taxis. Lesquels prennent pour argument, le retour en force des contrôles de la police, de la gendarmerie, et même de la mairie de Libreville. De plus, beaucoup brandissent le fait qu’il n’a pas changé la méthode de chargement, malgré la levée des mesures.
Une situation qui agace également le gouvernement. Sauf que l’équation n’est pas aussi simple pour Jean Robert Menié. « Il ne suffit pas d’un claquement de doigts pour que tout le monde s’exécute ».
Face à une telle posture des taximen, le syndicaliste propose des Assises nationales du transport terrestre sur la tarification. Selon Jean Robert Menié, l’objectif de cette rencontre « est d’arrêter des prix sur lesquels personne ne pourra plus discuter ».