Dans son périple à travers le Gabon profond, Mike Jocktane, candidat à la prochaine élection présidentielle a posé ses valises dans la province de la Nyanga au sud du Gabon, après l’étape de la Ngounié. Ce séjour du président du parti politique Gabon Nouveau est mis à profit pour proposer aux populations son modèle de gouvernance du pays, une fois au pouvoir
« Qui veut aller, ménage sa monture », cette maxime est mise à profit par Mike Jocktane, le leader et président du Gabon Nouveau. Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, il a entamé depuis le 19 avril dernier, une tournée républicaine dans la province de la Nyanga. Le but de cette randonnée politique
dans l’arrière-pays de l’homme politique, proposé son modèle de gouvernance du pays, une fois installé à la présidence de la République.
Première étape de cette tournée, Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, notamment au quartier Bougouti. Faut-il le rappeler, comme bien d’autres villes
du pays, Tchibanga est dans un état de sous-développement inquiétant : absence de logement, d’eau potable ; problèmes d’électricité et d’infrastructure routière, entre autres. Pour y remédier, Mike Jocktane propose : un investissement pour l’accroissement, l’innovation des centrales hydroélectriques, en plus d’investir dans les énergies renouvelables.
Le chômage galopant et le coût élevé de la vie ne sont pas en reste. Les populations font face à une flambée des prix de première nécessité. Pourtant, a rappelé l’hôte du jour, la province présente un potentiel économique avec la présence du gisement de fer de Milingui.
L’homme politique souligne qu’en 2018, le gouvernement gabonais avait signé un accord-cadre avec le groupe minier australien Havilah Consolidated Resources, pour ne pas la citer, pour l’exploitation du gisement de fer de Milingui. « Le projet avait nécessité un investissement de 1 milliard de dollars, soit environ 527 milliards de francs CFA, alors que le début de la production avait été annoncé pour 2020 ». Pour autant, le gisement n’est toujours pas exploité. Il faut ajouter à ce potentiel, le marbre de Doussié Goussou « un gigantesque gisement que les Yougoslaves avaient commencé à exploiter mais, pour des raisons de rentabilité, dues à l’absence de voies d’évacuation appropriées, l’activité s’est arrêtée ».
Autre difficultés rencontrées par les populations de cette ville, « le conflit homme faune qui ne cesse de prendre de l’ampleur malgré les concertations avec le Ministère chargé de l’environnement ».
Face à ces multiples complications, Mike Jocktane a réitéré sa volonté de trouver des résolutions par l’exécution de son programme de société qui met l’accent sur un développement économique durable du Gabon.