Se trouvant dans une zone de turbulence ces derniers temps, du fait des désaccords entre Assélé père et fille, le Cercle des libéraux réformateurs a mis de l’ordre le week-end écoulé, en organisant un congrès extraordinaire qui a mis fin aux fonctions de la déléguée générale Nicole Assélé.
Le 16 avril dernier, les militants des neuf provinces du Gabon du Cercle des libéraux réformateurs étaient réunis au siège de cette formation politique au Cabaret des artistes dans le cinquième arrondissement de Libreville. C’était dans le cadre d’un congrès extraordinaire, ayant pour seul point à l’ordre du jour, « la consolidation des statuts ». « Si nous avons eu les troubles, je crois que naturellement, c’est parce que nous n’avons peut-être pas respecté, comme il se doit, les dispositions légales qui fondent notre existence en tant que CLR, c’est-à-dire les statuts, le règlement intérieur et autres, et particulièrement les organes comme le congrès » a rappelé Jean Boniface Assélé, le fondateur de cette formation, se réclamant de la mouvance présidentielle.
Ainsi, au terme de ses assises de Libreville, il est à retenir que Nicole Assélé et Alexandre Désiré Tapoyo, respectivement déléguée général et délégué général adjoint ont été évincés de leurs fonctions, et même exclus définitivement du CLR. Ils ne peuvent donc plus parler au nom de cette formation politique.
Parlant de sa fille, pour le général à la retraite Jean Boniface Assélé « Nicole Asselé est une Gabonaise comme tous les autres, même si elle demeure son enfant ». « J’ai trouvé qu’elle a fait des bêtises, elle n’a pas pris les choses comme il le fallait, le respect n’y était plus. Elle a mélangé les carottes et les saucissons. Papa tous les matins, papa tous les soirs. Je dis non, Nicole, tu me gènes un peu. J’ai le pouvoir discrétionnaire et j’ai pris la décision de la foutre dehors ».
Le tout, en expliquant, que « la légalité, c’est le respect des lois et règlement du pays et de nos statuts. C’est pourquoi j’ai convoqué un congrès et au sortir du congrès, je suis sûr qu’il n’y aura plus de discussions ».
Vivement que ce congrès ramène de l’ordre dans la maison CLR.
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