A l’initiative des partis politiques, l’Union Nationale, les Démocrates et le Rassemblement pour la Patrie et la modernité, Lambaréné, capitale de la province du Moyen Ogooué, a servi de cadre, le 23 avril dernier, à une journée de réflexion des parlementaires de l’opposition, ayant pour thème ; « l’opposition gabonaise face à la problématique de l‘alternance ».
A l’approche des échéances de 2023, dont la plus importante est la présidentielle, les parlementaires de l’opposition se sont réunis
à Lambaréné, dans la province du Moyen Ogooué. C’était dans le cadre d’une journée des parlementaires de l’opposition, ayant
pour thème, l’opposition gabonaise face à la problématique de l’alternance.
Il s’ agit, pour les organisateurs de cette rencontre, de réfléchir et de trouver des pistes de solutions pour parvenir à cette possibilité. D’identifier les principales entraves à l’alternance démocratique au Gabon et de rechercher les pistes de solution à mettre en place pour la faire accepter. Paulette Missambo, présidente de l’UN, Guy Nzouba Ndama, président de LD et Barro Chambrier, RPM, ont pris part à cette rencontre.
Dans ce cadre, l’un des points pour y parvenir a souligné Paulette Missambo, « à la présidentielle, aux législatives et aux locales, nous devons nous donner les moyens de collecter, de compiler et de sécuriser les procès-verbaux. La tâche peut sembler fastidieuse, elle n’en est pas moins à notre portée. (…) Rien n’est insurmontable ! Au Gabon comme partout en Afrique, une organisation minutieuse réduit toujours les risques de fraudes ».
Pour ce faire, a indiqué la présidente de l’UN, « Nous devons mettre en place des coordinations provinciales et des comités locaux chargés de la préparation et du suivi des opérations électorales. Ces structures devront être animées par des personnes intègres, proactives et conscientes de leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple gabonais. Dès à présent, chacun de nos partis doit s’atteler à identifier les personnalités en même de remplir cette délicate mission. Dès que possible nous devons songer à leur formation. Il s’agira de nous tenir prêts pour peser sur les processus de révision et de confection des listes électorales ».
Pour Alexandre Barro Chambrier, « cette rencontre offre en perspectives une synergie d’actions pour vaincre les entraves à l’alternance au sommet de l’Etat. Un premier acte collectif qui donne des raisons d’espérer »
Face à cette confusion et devant cette incertitude ambiante qui entourent les lendemains, les gabonaises et les gabonais appellent de tous leurs vœux l’avènement d’une alternance, a souligné Guy Nzouba Ndama. « C’est à l’opposition qu’il revient de travailler pour porter dignement l’espoir d’alternance que le peuple gabonais place en elle ». Pour le patron des Démocrates, «, la communauté de nos efforts et de nos stratégies est requise pour montrer aux yeux du monde que nous sommes une alternative crédible. Notre force propositionnelle et notre cohésion devraient alors constituer « l’ouragan et la tempête de l’histoire, afin d’écrire dorénavant cette histoire au lieu de la subir, a-t-il souligné.
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