Alors que le Fifpro vient d’adresser une missive contre l’équipe sortante de la Fégafoot auprès de la Fifa, Pablo Moussambdji Ngomo, n’a pas mis les gants pour dézinguer les détracteurs du président sortant, qui se servent de cette situation comme arme électorale.
Au lendemain de la sortie du Fifpro s’interrogeant sur la gestion actuelle de la fédération par l’équipe sortante, Pablo Moussodji Ngoma n’a pas attendu longtemps pour répondre à l’instance des footballeurs professionnels internationaux. Laquelle s’est offusquée, dans une lettre envoyée à la Fifa le 28 mars dernier sur les gestion des fonds alloués par la Fifa pour soutenir les joueurs qui ont été privés, deux ans durant, par le COVID-19 et de la non reprise du champion.
A ce sujet, le journaliste s’est interrogé: « L’aide COVID était-elle suffisante pour relancer le football au Gabon ? Y avait-il un plan d’utilisation standard en provenance de la FIFA ? Les autres fédérations africaines l’avaient-elles utilisée pour les dettes des footballeurs » ?
« Bref, autant de questions qui trouveront difficilement des réponses chez les partisans de la médisance et de la mauvaise foi », pense le responsable de la cellule communication de la Fegafoot, dans une tribune libre qu’il a récemment signée dans la presse.
Estimant que « les sorties orientées voire intéressées de la FIFPRO qui n’attend que les grands moments pour réactualiser ce dossier commence à agacer l’opinion comme si la justice gabonaise était soumise à son agenda ainsi que ceux qui fuient la vérité des urnes le 16 avril pour disqualifier une candidature pourtant « rejetée » par eux du fait d’un bilan jugé « chaotique ».
Pour Pablo Moussodji Ngomo, la cabale actuelle est « un prétexte finalement fantaisiste de ceux qui s’en servent comme arme électorale. Quel crédit finalement accorder à l’opportunité de la sortie de FIFPRO? Quand on sait que la première phrase de son plaidoyer ignore volontairement la décision gouvernementale qui interdisait la pratique du sport collectif sur le territoire gabonais au point d’engager la responsabilité fédérale. Quelle mauvaise foi !».
Alors que la Fegafoot est actuellement plongée dans un processus électoral, visant le renouvellement de ses instances, le journaliste pense que si cette affaire de pédocriminalité dans le football, « n’est pas réglée en toute lucidité et neutralité, elle va forcément laisser les traces quel que soit le président qui sera élu le 16 avril ».