Ayant laissé un temps de répit au Secrétariat exécutif, depuis le 14 janvier dernier, le Syndicat national des Écogardes du Gabon, a décidé de reprendre son piquet de grève ce lundi 14 mars sur l’ensemble des parcs. Une décision qui fait suite à la non-satisfaction des points de revendication.
Ce 14 mars, c’est le retour à la grève à l’Agence nationale des parcs nationaux et dans ses différents démembrements que sont « les aires protégées et les différents projets ». Le lancement de cette grève, faut-il le rappeler, fait suite au dépôt le 02 mars dernier d’un préavis de grève sur la table du secrétariat exécutif de l’ANPN, dont le siège est situé à Libreville.
Déjà, le 14 janvier dernier, le Syneg avait suspendu son mouvement de grève, avec pour ambition d’accorder une période aux nouveaux responsables nommés en Conseil des ministres, le 17 décembre dernier, afin « de nous faire des propositions ». Malheureusement, regrette le syndicat, « jusqu’à ce jour, aucune proposition n’a été faite ».
Décision a donc été prise en Assemblée générale le 26 février de déposer un préavis de grève, du fait de la non-satisfaction de certains points de revendications, dont la régularité des salaires ; l’audit organisationnel et institutionnel de l’ANPN ; l’obtention d’une assurance-maladie complémentaire ; la situation des cotisations à la CNSS ; la situation des agents payés par le projet ECOFAC6 ; la réintégration du collègue abusivement licenciement au parc national de Minkebé.
« Nous avons attiré l’attention des plus hautes autorités sur la situation qui est la nôtre, personne ne semble s’en soucier jusqu’à présent. Nous sommes donc responsables de notre destin. Nous disons STOP à l’injustice et la maltraitance des agents des Parcs nationaux du Gabon », s’est insurgé, Sosthène Ndong Engonga, secrétaire exécutif du Syneg.