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Gabon : SCI Serpentin, « Jean Rémy Yama n’a rien détourné » clament ses collègues

A l’origine de l’incarcération et de la radiation de Jean Rémy Yama de la Fonction publique, la société Immobilière Serpentin S.A, dont-il est  co-gérant a déjà réalisé au moins 60% des travaux. Une visite guidée aux journalistes a permis de se rendre compte de l’exécution des travaux, encore en cours.

 Déjà en prison depuis bientôt un mois, à la suite d’une plainte de deux de ses collègues enseignants, pour escroquerie dans le cadre l’affaire SCI Serpentin, les responsables de l’entité ont organisé une visite guidée le 28 mars dernier avec les hommes des médias. L’objectif, faire la lumière sur cette affaire à l’origine des ennuis de Jean Rémy Yama, non seulement judiciaires, mais aussi de sa radiation à la Fonction publique.

 «À travers cette tournée, nous avons voulu éclairer les gabonais sur ce qui se dit au sujet des logements construits par la société immobilière Serpentin. Nous disons et nous répétons que Jean Rémy Yama n’a rien détourné. Les maisons sont là sur le lot de Serpentin. C’est une honte pour le gouvernement gabonais de s’attaquer à un compatriote intègre comme Jean Rémy Yama. Nous demandons au procureur de la République d’arrêter ces méthodes arbitraires », a dénoncé Alain Pendy, secrétaire général de Dynamique Unitaire.

 Ainsi, le site est couvert d’une une superficie de 37 hectares. Les travaux encore en cours, ont déjà été effectués à plus de 50%. Et même que certains logement ont déjà été livrés à leurs propriétaires. D’autres,  bientôt prêts pour livraison. Parmi ces logements, il y a ceux de Thierry Blanchard Ekogho et de Ibrahim Touré Abdouramané, deux enseignants à l’origine de la plainte ayant conduit Jean Rémy Yama en prison.

« Monsieur Yama a fait sa part en temps que citoyen. Il a fait en sorte que les enseignants chercheurs aient des logements décents au lieu d’avoir les cagibis que le gouvernement  vend aux gabonais à des prix faramineux. Nous demandons simplement la libération  et l’arrêt de cette tentative de radiation, elle ne se justifie pas.

 D’ailleurs en tant que gérant de la SCI Serpentin, Jean Rémy Yama n’est pas poursuivable. Sinon, poursuivez toute la base», a indiqué Pulchérie Mateya, la présidente du syndicat national du personnel des Douanes et en et membre de  Dynamique Unitaire.

Il faut noter qu’en son temps,  le Snec, dans ce dossier, avait invité la présidente de la « Cour Constitutionnelle, garante des droits fondamentaux  de la personne humaine et des libertés publiques, à veiller  au respect des libertés constitutionnelles et  l’institution  judiciaire  de veiller au strict respect des procédures judiciaires  ».

 

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