Le lycée d’Akébé, situé dans le 3e arrondissement de Libreville, est, depuis un certain temps, l’objet d’un phénomène grandissant : celui des ‘’moyennes nourriturement transmissible’’.
« Nous préparons pour nos professeurs chaque semaine, en retour ils nous donnent des moyennes », témoigne une élève qui s’est prêtée aux questions de notre reporter.
Des témoignages concordants font état du fait que le corps enseignant du lycée d’Akébé sis à un jet de pierre de Petit Paris, instruit régulièrement ses apprenants à faire la cuisine, non sans exiger les recettes de choix: queue de bœuf, crevettes aux lentilles, poisson salée aux choux, etc. Une fois la cuisson terminée, les marmites sont acheminées à salle des profs où les enseignants sont nourris avec des vins de table de qualité.Les différents groupes d’élèves vont se relayer la semaine, en fournissant nourriture et boissons aux enseignants en contrepartie de ‘’moyennes nourriturement transmissibles’’.
Le lycée n’étant pas un établissement d’enseignement professionnel, l’on est à mesure de se demander sur quelle basela direction de cet établissement d’enseignement général improvise-t-il des travaux pratiques dans son programme pédagogique et avec une telle régularité.
Pour un lycée de plus de 1000 élèves, les enseignants n’ont plus de soucis à se faire pour s’alimenter chaque jour, sans dépenser le moindre kopeck. Il leur suffit d’attendre tranquillement en salle des profs les mets fournis par les élèves pour s’attabler et remplir la panse, aux frais des parents d’élèves.
Diantre !!!!
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