Ayant rencontré la direction générale à sa demande, le syntee+, qui voulait des explications sur le rachat d’un immeuble appartenant à la SNBG, estime toujours cette opération inopportune. D’ailleurs, le syndicat menace de faire un mouvement de grève, en cas de validation du rachat.
Jugeant la trésorerie de la SEEG « tendue », le Syntee+, reste toujours droit dans ses bottes, au sujet du rachat par la SEEG, de l’ancien immeuble de la SNBG. Suite à la rencontre avec la direction, le syndicat a jugé cette opération inopportune, au regard des difficultés que connaît actuellement l’entreprise et de l’absence des agences dans certaines communes.
Il « n’est pas opportun d’acquérir un bâtiment aussi onéreux alors que celui-ci se trouve à un kilomètre du siège ». « Nous sommes aujourd’hui absents dans la zone nord de Libreville, à Akanda. Il aurait été judicieux que nous allions à la limite une agence dans cette zone. L’immeuble de la SNBG à la particularité que le nombre de places de parking est limité, c’est un bâtiment qui est à l’abandon depuis plusieurs années, le coût est extrêmement élevé ».
C’est pourquoi, a indiqué le syndicat, « si le Conseil d’administration sa visait à valider l’achat de ce bâtiment », celui-ci s’expose à une grève des agents.
Dans son courrier adressé à la direction générale, le Syntee+ s’était interrogé sur l’utilité de s’approprier un immeuble dont l’achat est estimé à plus de 8 milliards. Alors que l’entreprise connaît une « trésorerie tendue », et au moment où la SEEG est « incapable s’assumer ses missions régaliennes ».
Le Syntee+ soulignait par exemple, le manque de compteurs d’électricité, le manque d’équipement de protection individuelle, le manque d’équipement en moyen roulant et technique, le non-paiement des factures des fournisseurs pour assurer la mission des services publics.