Après avoir suspendu les activités des agences de transport terrestre, Major et Transporteur voyage, pour le transport des personnes atteintes ou présentant des pathologies dues au Coronavirus et qui étaient en possession de faux documents, le gouvernement lever la mesure de suspension qui pesait sur elles.
La Brigade mixte du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) avait révélé, pour le seul mois d’octobre, avoir mis la main sur plus de 140 passagers des agences Major Transporteur et Le Transporteur Voyages en possession de faux tests PCR et de fausses cartes de vaccination anti-Covid. Pour ce faire, le gouvernement n’a pas fait dans la dentelle. Une suspension de 2 semaines d’arrêt de toute activité a été prise à l’encontre des deux agences récalcitrantes. Mieux, une amande d’un million de FCFA a été infligée à chaque agence.
Pour le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé, cette sanction avait pour «objectif principal d’éviter que les transports en commun ne soient des vecteurs de transmission de la Covid-19 à leurs différents passagers», a-t-il expliqué avant la levée de la mesure.
À la brigade mixte du Copil, l’on soutient que les motifs ayant conduit à la sanction étaient pleinement justifiés. Il s’agissait, entre autres, du non-respect des mesures gouvernementales contre la propagation de la pandémie notamment le non-respect du nombre de passagers à bord, le transport des passagers sans test PCR. Mieux, les autorités révèlent que plusieurs dizaines de voyageurs disposaient de fausses cartes de vaccination et de faux tests PCR.
Depuis le début de ce mois d’octobre, en effet, «sur 408 personnes contrôlées par les agents de la brigade mixte dans les deux agences, 142 voyageurs ont été contrôlés soient munis d’un faux test PCR soient d’une fausse carte de vaccination», informe le ministère.
Espérons que ces deux agences ont compris la leçon, et qu’elles feront un peu plus attention.