Mis en place pour veiller à la riposte imposée par le gouvernement pour lutter efficacement contre la Covid 19, le comité de pilotage de lutte contre le Coronavirus est pointé du doigt par plusieurs patrons d’agences de transports. Estimant être extorqué par le Copil, à travers le syndicat libre des transporteurs terrestres, ces entités ont déposé un préavis de grève.
Ne pouvant plus joindre les deux bouts du fait de la crise liée au COVID19 et du plan de riposte mis en place par le gouvernement, les agences de voyages ne savent plus à quel saint se vouer. Deux d’entre elles, pour non-respect des mesures barrières ont été frappées d’une amende allant d’un million et de fermeture. Une décision jugée arbitraire qui a fait monter le Syltteg au créneau. Le Syndicat que dirige Jean Robert Menié, a dans le cadre d’une assemblée générale, décidé de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée.
S’offusquent de l’attitude du Copil, les transporteurs affirment pourtant respecter à la lettre les mesures restrictives du gouvernement, ce malgré le fait que cette application a un impact considérable sur leurs chiffres d’affaires, qui a diminué de plus « 60% ». C’est pourquoi, a indiqué Jean Robert Menié, « nous sollicitons du gouvernement une politique non répressive mais plutôt une politique d’accompagnement et d’encouragement ». C’est aussi pour cette raison que le Syltteg mettra à profit ce temps pour rencontrer différents ministres chargés de ces questions.