Atteindre 100% de vaccinés à la Sécurité pénitentiaire, tel est l’objectif que s’est assigné le Général de division Jean Germain Effayong Onong, commandant en chef de la sécurité pénitentiaire. Pour y parvenir, ce dernier a récemment fait adopter l’obligation vaccinale au sein de l’administration carcérale, pour, selon lui, veiller à la sécurité sanitaire des détenus, des visiteurs, mais aussi des agents publics de ce corps paramilitaire.
« Pas de pass-sanitaire, pas d’accès dans les locaux de la sécurité pénitentiaire à Libreville comme à l’intérieur du pays. C’est un ordre et dans l’armée le non-respect d’un ordre donné est un acte d’indiscipline », c’est en ces termes que le Général de division, Jean germain Effayong a imposé la vaccination obligatoire au sein de la prison centrale de Libreville. Situation qui implique que la désobéissance est proscrite et exposerait tout agent pénitentiaire à des sanctions disciplinaires. Joignant l’acte à la parole, le Commandant en chef de ce corps paramilitaire a mis en place un dispositif de contrôle. Ainsi, depuis le lundi 27 septembre dernier, les agents non vaccinés sont purement et simplement reconduits à leur domicile. Et ce, qu’il s’agisse des hommes de troupe ou des hauts-gradés.
Une mesure des plus salutaires à laquelle demeure attachée le premier responsable de la sécurité des prisonniers et du personnel de l’univers carcéral. Et pour cause, au regard de l’étroitesse dans laquelle vit la population carcérale, une seul contamination peut provoquer l’hécatombe. « Un seul cas de contamination dans cette prison c’est l’hécatombe. Puisque derrière ces murs vivent plus de 3 000 âmes placées sous notre surveillance quotidienne. C’est pour l’intérêt du personnel, mais aussi des détenus, car en plus de leur sécurité, nous les transportons vers les tribunaux pour les audiences », a-t-il conclu.
Le personnel pénitentiaire, l’un des rares corps armés ayant déjà franchi la barre de 60% de personnes vaccinées. L’objectif du Général, Jean germain Effayong, n’est plus trop loin. Reste aux autres corps d’armée d’emboîter le pas.
K.D
