« Bonjour, j’ai faim, est-ce que tu peux m’avoir 100 FCFA », c’est par cette phrase simple que la jeune Rébecca aborde tous les clients rencontrés dans les bars et bistrots du quartier Montalier dans le 6e arrondissement de la capitale gabonaise. Une orpheline qui court des risques énormes en procédant ainsi.
Cheveux coupés, pieds nus et des vêtements qui, visiblement, n’ont pas reçu une goutte d’eau depuis belle lurette, telle est la description de la jeune Rebecca. Cette jeune fille dont, selon ses dires, les parents seraient décédés, vit avec sa grande mère. Devant l’âge avancé de celle-ci, elle n’est plus en capacité de subvenir aux besoins des enfants. Puisque la Jeune Rébecca raconte, elle-même, qu’elle a des frères et sœurs. Pour subvenir à ses besoins, la jeune fille, d’à peine 9 ans, est obligée de quémander dans les bistrots et bars de son quartier.
S’il est vrai que certains lui viennent souvent en aide en lui donnant des pièces au passage, n’en demeure pas moins qu’à la longue, la vie de cette jeune fille peut prendre une tournure dramatique. Il n’est un secret pour personne que les rues et quartiers de Libreville écument des pervers en tout genre. Puisque cette petite fille, qui, avec son air inoffensif, aborde toutes les personnes rencontrées et se lie d’amitié avec tout le monde. Un drame est vite arrivé.
Devant la gravité de la situation, et avant que ne survienne, le lieu ici d’interpeller les agents des services sociaux du pays, pour venir en aide à cette grande mère qui ne peut pas donner une éducation convenable à ces enfants orphelins de mère et de mère.
K.D