La route n’avance plus dans les chantiers de réhabilitation des voiries de Nzeng Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville. Et pour cause, Dame SEEG n’est pas présente sur les lieux pour ses nombreuses conduites anarchiques de tuyauteries d’eau.
L’on savait déjà les conduites de l’entreprise SEEG nuisibles pour la route. Puisque celles-ci ne respectent aucune norme cadastrale. Il n’est pas rare de voir certaines artères de la capitale complètement défoncer par les travaux de cette société de distribution d’eau et d’électricité. Le cas du Boulevard Triomphal de Libreville en est une parfaite illustration. Personne ne peut comprendre qu’une route de deux voix ne puisse être équipée de conduite que dans un sens et du même coté. Pour desservir l’autre cote, il faut obligatoirement couper la route avec les conséquences que cela entraine.
Sur un tout autre ordre. Aujourd’hui, plusieurs chantiers de réhabilitation des voiries urbaines initiés par les autorités publiques sont en arrêt, faute de la présence sur le terrain des agents de la SEEG. Ces derniers sont demandés pour le démantèlement, le déplacement et le repositionnement de certaines conduites d’eau, avant la poursuite des travaux. En effet, les travaux de l’infrastructure routière devant permettre aux populations de circuler dans des meilleures conditions seraient bloqués à cause de cette tuyauterie encombrante et gênante.
Cette situation cocasse n’est pas sans conséquence. Tenant compte des délais impartis pour l’achèvement de ce jalon de ce marché public restant, la société adjudicataire qui se ronge les freins se voit ainsi obligé de rémunérer ses salariés pour ne rien faire. Une situation qui, si elle perdure, aura des conséquences désastreuses dans la trésorerie de l’entreprise et par ricochet sur le cahier de charges.
Alors que, selon les renseignements engrangés ici et là, les sont censés être livrés intégralement le 17 août 2021, soit dans moins de 20 jours. Vivement que Dame SEEG daigne se présenter pour l’avancement des travaux.
Karl Dhorian
