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Gabon : Quid des boulots de vacances ?

Depuis l’annonce des vacances, plusieurs jeunes élèves et étudiants gabonais se ruent vers des agences d’annonce d’emplois pour pratiquer cet exercice qui leur permettra de renflouer les poches pour la prochaine rentrée académique

Depuis l’annonce des grandes vacances, pour des classes sans examens, les élèves des classes de 6e en 4e en passant de la 2e et de la 1e sont régulièrement scotchés dans les  différentes revues de l’emploi. Ces derniers, pour cette période estivale, tendent souvent, depuis un certain temps, à se faire un emploi au cours de ladite période. Pour ce faire, de nombreuses structures de la place sont prises d’assaut par certains élèves et étudiants qui ne souhaitent que vouloir un emploi des vacances, afin de soulager leurs parents qui sortent de la crise sanitaire à coronavirus.

Dans leurs démarches, hormis les magasins des Syro-libanais, implantées un peu partout dans les quartiers de Libreville, la seule alternative qui leur est souvent présentée est celle de certaines entités qui exercent dans le nettoyage des rues et, dans une moindre mesure, le gardiennage. A l’exemple de la société AGLI, adjudicataire du nettoyage de certaines artères de la commune de Libreville, cette dernière a pu prendre en compte les doléances de ces enfants qui souhaitent travailler pendant la période de vacances pour atténuer les charges de leurs parents à la prochaine rentrée scolaire. Cette structure, à l’inverse des magasins détenus pars les Syro-libanais, peut au moins se conformer aux exigences législatives en matières d’emploi au Gabon. Ce qui ne peut être le cas d’autres promoteurs.

Dans ce cas de figure, les entreprises créées ici et là dans le cadre de la réhabilitation des voiries de la capitale gabonaise, Libreville, sont aussi des pourvoyeurs d’emplois pour ces jeunes qui ne cherchent qu’à travailler pendant cette période où l’oisiveté gagne du terrain.

Se pose également la problématique de passer les vacances dans les villages. Peut-on trouver, en dehors des travaux champêtres qui ne procurent point de revenus pour la rentrée scolaire, des empois susceptible de venir en aide à ces parents désœuvrés qui sortent de la période de crise due à la pandémie du Covid-19.

Il est temps que les autorités en place imposent certaines dispositions dans certaines sociétés étatiques ou paraétatiques pour permettre aux jeunes en vacances d’exercer des bricoles pour la prochaine rentrée scolaire. Histoire de soulager les parents.

Karl Dhorian 

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