Le Président du Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres du Gabon se dit farouchement opposé à une vaccination obligatoire de ses membres sans leur consentement. Une annonce du leader du SYLTTEG qui
fait suite à un récent entretien téléphonique houleux qu’il aurait eu avec les membres du COPIL sur les modalités pratiques de la réalisation dudit projet.
« Après la sensibilisation des transporteurs terrestres sur le terrain pour les inviter à se faire vacciner obligatoirement pour préserver la santé des usagers, nous allons bientôt passer à la phase pratique de répression avec les conséquences y afférentes » peut-on retenir en substance, l’invite des membres du Comité de Pilotage du Covid-19 à l’endroit du Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres du Gabon, récemment à Libreville.
Une invite à la vaccination obligatoire du COPIL balayée du revers de la main par le Président du SYLTTEG, au motif que c’est en contradiction avec le discours du Président de la République qui avait déclaré dans l’un de ses discours relatifs à la vaccination courante qu’elle n’était pas obligatoire. « Demander aujourd’hui aux transporteurs terrestres du Gabon de se faire vacciner obligatoirement sous peine de sanctions judiciaires, est pour le SYLTTEG une provocation de trop…
Et le SYLTTEG dit non et non à une vaccination obligatoire de ses
membres au risque de lancer une série de manifestations de
protestation sur le terrain dans les plus brefs délais contre cette
mesure sur l’ensemble du territoire national», a indiqué Jean Robert
Menie.
Un bras de fer en perspective entre le COPIL et les transporteurs
terrestres du Gabon, qui mérite d’être examiné minutieusement à temps par les différentes parties concernées par respect des droits de l’homme, aux fins de définir à temps et à contretemps de façon consensuelle et apaisée les modalités pratiques de cette vaccination anti-Covid-19.
RMON